Club Silencio

On ne saurait décrire le roman policier comme un genre unique. Selon la famille étudiée, le crime ou l'environnement du héros n'auront pas le même poids... Agatha Christie, maîtresse du roman noir, noue ses intrigues et le lecteur tente de trerouver le fil qui lui permettra d'identifier le meurtrier... Peu nous importe la couleur des chaussettes d'Hercule Poirot ce jour là ou de savoir si Miss Marple a connu les plaisirs de la chair...

Pour les auteurs qui suivent, la donne est un peu différente, car le meurtre ne sert que de prétexte à décrire une société et ses travers... L'intérêt somme toute n'est pas de comprendre pourquoi untel a été tué mais plutôt de savoir quel petit plat cuisinera Paula, si Erlendur retrouvera son frère, si La Boule restera au commissariat ou encore si Lady Helen pardonnera à Lynley...

Si il est possible de lire Poirot dans le désordre, ce serait une grave erreur pour les romans policiers suivants (description succincte):

En France :

• Fred Vargas : Adamsberg, commissaire contemplatif, régulièrement perturbé par les apparitions de Camille.

En Angleterre :

• Elizabeth George : Lynley l'aristocrate inspecteur et son adjointe prolétaire Havers

• Peter Robinson : Le taciturne Alan Banks (et son mur en construction)

En Italie :

• Donna Leon : Le commissaire Brunetti, amateur éclairé de Chianti et de bons plats et la signorina Elletra, secrétaire mystérieuse

En Islande :

• Arnaldur Indridason : L'inspecteur Erlendur passionné de disparitions, sa fille et ses problèmes de drogue

En Chine :

• Qiu Xiaolong : L'inspecteur principal Chen Cao et ses élans poétiques

Aux USA:

• Dennis Lehane : le tandem de détectives bostonien Kenzie-Gennaro et leur ami d'enfance Bubba, artificier hors pair

L'ordre du rangement (éclairé) a été établi à partir de la localisation géographique de l'histoire... et non pas de l'origine identitaire du romancier...

Raiponce, le dernier né des studios Disney :

• c'est un Disney, ce qui en soit devrait suffire comme argumentation.

Hélas, cet adage s'est révélé foireux ces dernières années !
Nonobstant "La Princesse et la Grenouille" qui marquait le grand retour, on avait eu le droit à quelques bouses...
"Tell a cat, a cat" comme elle disait dans "10 bonnes raisons de te larguer".

• c'est un bon Disney : ce qui nécessitera plus tard un classement n'officiel des meilleurs Disney !
• La méchante est poilante (et perfide), le blanc bec de héros est mignon à souhait, l'héroïne nou-nouille mais pas neu-neu (attention au distingo) : elle veut s'émanciper et on la comprend ! Compagnons, à vos poêles ! Maximus est mordant et les brigands... un grand moment !
• Les chansons sont entrainantes et le graphisme agréable (rendons grâce à la 3D qui ma foi sans rien n'apporter, ne gâche rien, ce qui n'est pas si mal).
• on rit beaucoup ! vraiment beaucoup :)
  

Le bémol : l'affreux Romain Duris prête sa voix à notre héros ! Obligé de le voir en VO... Alors qu'un Disney, c'est souvent très bien doublé !

Même si les Miyazaki sont bien doublés en français, il faut toujours les voir en VO...
C'est tellement plus poétique !

Chicago, USA car :

• l'architecture de cette ville est démente; c'était mes premières towers ! Du novateur au classique vous trouverez de tout. La vue depuis le lac (ou l'avion) est impressionnante.
  
• il y a un œuf argenté géant au milieu du millénium park !
  
• les habitants de cette charmante ville ont inventé la "deep dish", miumi ^^
  
• c'est le début de la mythique 66 !
• Le plus grand crâne de T-rex est exposé dans un Muséum d'Histoire Naturelle qui ferait rougir le notre.

Le temps est capable de changer toutes les 15 minutes (pluie - grand soleil - brouillard - tempête...)